FINANCEMENT DE LA PSYCHIATRIE INFLAMMATION TECHNOCRATIQUE ET CASSE DE LA PLURALITÉ DES SOINS
La psychiatrie publique se délite, les secteurs disparaissent, fusionnent, des services ferment, des lits disparaissent sans compensation ambulatoire. Et cela par manque de moyens financiers et humains depuis des années.
Les Lois de Financement de la Sécurité Sociale (LFSS) s’enchaînent et sous-financent de façon chronique la psychiatrie publique.
Le financement de la psychiatrie est politique. La nature des soins et des organisations de travail en découlent.
SUD Santé sociaux dénonce depuis longtemps le manque de moyen en psychiatrie. Comme les personnels mobilisés ces dernières années à Amiens, au Havre, à Sotteville-lès-Rouen et dans de nombreux d’établissements, nous revendiquons un service public de la psychiatrie et de l’accompagnement psycho-social digne et de qualité Le financement de la santé mentale doit avoir comme seule référence les besoins de la population, afin que tout le monde puisse accéder et bénéficier de l’aide et de prises en charge adaptées, respectueuses, émancipatrices, dès que nécessaire.
Pour y parvenir et aller chercher les budgets correspondants, un puissant mouvement unitaire et national des personnels avec la population, est à construire. Les Assises du soin psychique, les 11 et 12 mars à Paris, sont une étape sur cette voie.